Depuis 2013, le Cirad a créé une micro-chocolaterie pour aider la filière cacao péi à se développer. À sa tête, Sophie Assemat, qui goûte quotidiennement des cacaos du monde entier.

Extrait de l'article :

Ça n’a pas la magie du film Charlie et la Chocolaterie. Il n’y a pas de rivières et de fontaines de chocolat, ce n’est pas un monde merveilleux où l’ont pourrait faire du surf sur des vagues chocolatées. Et pourtant, à peine vous avez pénétré dans la micro-chocolaterie du Cirad, à Saint-Pierre, qu’une odeur vous encercle et vous transporte vers des rêves de gourmandise. On croirait que ce petit laboratoire est là pour fabriquer à la chaîne des gâteaux 100 % chocolat. 

La réalité est un peu moins poétique. Les quelques machines de la cuisine permettent de transformer les fèves de cacao en chocolat. Mais attention, aucun sucre n’est ajouté afin de préserver les arômes qui seront notés par un jury d’experts. 

La micro-chocolaterie a été créée en 2013 avec l’objectif principal d’aider la filière cacao péi, tout juste naissante, à se structurer et produire des cacaos fins de qualité. «Ces chocolats cibleront les chocolatiers qui ont une renommée internationale. On va donc répondre à un marché de niche avec des cacaos fins qui ont une haute valeur ajoutée», affirme Sophie Assemat, analyste sensorielle au Cirad et qui goûte quotidiennement des cacaos.

Source : Jean-Philippe Lutton