Contexte

Suite au Grenelle de l’environnement, 20% de produits AB doivent être utilisés par les restaurations collectives en 2012. L’île de la Réunion ne peut répondre à ces objectifs par sa production locale limitée par un foncier insuffisant. Ceci risque d’entraîner une situation peu compatible avec les démarches AB à savoir des importations de produits AB de pays éloignés induisant un coût environnemental plus élevé.

L’idée d’approvisionner en partie les restaurations collectives de riz AB depuis Madagascar fait peu à peu son chemin. Du côté des restaurations collectives, cela leur permettrait de s’approcher des objectifs de 2012 à un coût acceptable. Du côté des institutions agricoles, l’idée est compatible avec le travail qui est fait pour développer l’approvisionnement des restaurations collectives en produits locaux car les féculents (et le riz notamment qui est la base du plat créole) ne sont pas produits localement. Le riz AB de Madagascar est reconnu comme étant de bonne qualité. Ce projet répond également aux ambitions politiques de la Réunion d’intensifier les échanges régionaux. Enfin cette opportunité répondrait à des projets agricoles de Madagascar qui cherche à sécuriser des débouchés de riz AB.

Plusieurs agences de coopération, ONGs et coopératives malgaches interviennent à Madagascar pour l’améliorer les revenus des producteurs, faciliter l'accès au marché et une professionnaliser les acteurs des filières agricoles. Nombreux sont celles qui appuient des initiatives sur la production et la commercialisation de riz AB.

Action 2011

Un travail exploratoire sera mené à partir d'avril 2011 pour étudier la faisabilité d'un approvisionnement des restaurations collectives de la Réunion en riz AB produit et certifié à Madagascar. Ce premier diagnostic permettra d’analyser la situation actuelle et de définir les forces, faiblesses, menaces et opportunités d’un tel échange de produit dans la région Océan Indien.

Résultat