Mathilde Hoarau

Technicienne de laboratoire au CIRAD à La Réunion

Diplômée d’un DUT en génie biologique et agroalimentaire à l’IUT de Saint Pierre, elle décide de compléter sa formation en métropole, à Nevers, par une licence professionnelle en protection de l’environnement afin de creuser le lien entre agroalimentaire et environnement.

Sa première collaboration avec le CIRAD à La Réunion fût de 2007 à 2008 sur l’étude de la mouche des fruits et des légumes en agroécologie sur le site Saint-Pierre. De 2009 à 2015, elle a collaboré en tant que technicienne d’appui à la recherche pour le CIRAD, au sein de la coopérative café Bourbon Pointu. Depuis 2015, elle est technicienne au CIRAD à Saint-Pierre, où elle travaille au sein de l’Unité Mixte de Recherche QUALISUD. Elle est co-responsable des laboratoires de microbiologie et de biologie moléculaire, et intervient également au sein des laboratoires d’analyse sensorielle et physico-chimie.

Depuis le début du projet Interreg-V Qualinnov en 2015, Mathilde a largement contribué aux activités scientifiques du projet. Elle a notamment participé à la mise en place de l’analyse sensorielle de café, à la caractérisation biochimique et sensorielle de cacaos malgaches et réunionnais et à la caractérisation de la qualité et de la typicité des poivres sauvages malgaches et réunionnais (extraction, analyse CPG…). Elle a d’ailleurs contribué aux travaux de thèse de Mathieu WEIL sur le poivre sauvage réunionnais dès les premières prospections en 2012. Son implication se poursuit sur la phase 2 du projet Qualinnov avec un appui aux analyses de pathogènes sur la banane, aux tests organoleptiques sur les miels rodriguais, aux études biochimiques sur les poivres sauvages, aux analyses de mycotoxines... De la parcelle à l’analyse en passant par le bon fonctionnement des laboratoires, Mathilde mène cette fonction pluridisciplinaire avec professionnalisme.

Son implication au sein d’activités du réseau QualiREG lui permet de « faire la connexion avec tous les pays de la zone océan Indien ». Lors de la formation sur les mycotoxines en décembre 2018, elle a ainsi rencontré ses homologues malgaches, mauriciens et seychellois. « En plus d’acquérir de nouvelles compétences, QualiREG permet aussi des rencontres humaines enrichissantes. », confie Mathilde.

Publiée : 17/01/2019