Suite à l’obtention de deux masters en géographie et aménagement et en système d’information géographique, Daouda Kassié débute une thèse à l’Université Paris Ouest Nanterre en Géographie de la santé qu’il obtient en 2015.

Puis, il occupe le poste d’ingénieur de recherches à l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) au Burkina Faso où il travaille sur le paludisme ainsi qu’à l’Institut Nationale de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) en France où il travaille sur la mortalité.

Depuis 2015, il est chercheur chargé de recherche au CIRAD, en géographie de la santé pour l’UMR Animal, Santé, Territoires, Risques et Ecosystèmes (ASTRE) à Montpellier. Ses thématiques de recherche portent sur la Géographie de la santé appliquée aux zoonoses et à la résistance aux antibiotiques avec une approche « One Health ».

Il est également affecté, depuis 2017, à l’Institut Pasteur de Madagascar où ses projets de recherche s’oriente autour des zoonoses, notamment sur la cysticercose porcine, la rage canine et la résistance aux antibiotiques ainsi que la Covid-19.  Il travaille également sur le paludisme, et l’organisation des systèmes de santé humaine et animale à Madagascar avec une perspective d’ouverture à d’autres pays de l’Océan Indien.

Parallèlement à ses activités de recherche, il est intervenu dans plusieurs formations en France et en Belgique (Université Paris Ouest Nanterre-La Défense, l’Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse, l’Ecole Nationale vétérinaire d’Alfort et la Faculté de Médecine Vétérinaire de Liège) comme chargé de cours en géographie de la santé, en épidémiologie spatiale et comme formateur en Système d’Information Géographiques appliqués à la santé.

Dans le cadre du Réseau QualiREG, il est en collaboration avec le CIRAD, la Direction des Services Vétérinaires (DSV_Madagascar), Laboratoire National de Diagnostic Vétérinaire (LNDV-Madagascar) et l’Institut Pasteur de Madagascar, sur un projet de recherche sur  la «  Cartographie des risques de présence des résidus d'acétate de médroxy-progestérone chez les porcs à Madagascar ». Ce travail a permis d’établir une cartographie par Multicriteria Decision Analysis (MCDA) de zones à Haut, Moyen et Faible risque en 2019. Des prélèvements sont en cours par la DSV et le LNDV sur des carcasses de porcs dans les tueries des trois types de zones, afin de confirmer des niveaux prédits de risque. Des enquêtes seront conduites également auprès d’éleveurs de porcs de ces trois types de zones à risque par une équipe mixte CIRAD/IPM afin de mieux comprendre les pratiques d’élevage.